Monday, June 08, 2009

De ce que veulent les mouches...

Les mouches sont de bien étranges êtres vivants, et en de nombreux point fort intéressant. Mais il arrive hélas régulièrement qu'elles soient au plus haut point agaçantes. Je vais vous expliquer. il ya un quart d'heure à peine en rentrant dans ma chambre, j'ai eu le malheur d'ouvrir la fenêtre pour échapper à l'étouffante atmosphère qui c'était formée durant mon absence. N'étant point nyctalope, je décidais d'allumer la lumière pour vaquer à mes occupations qui n'ont absolument rien a voir avec le présent récit. C'est moins d'une minute plus tard qu'un spécimen de l'espèce susmentionné décide de pointé ses antennes pourvues de détecteurs sensoriel et chimiques ( les mouches n'ont pas de nez ). Contrairement au moustique, ce diptére, identifié sous le nom binomial de Calliphora vomitoria est particulièrement bruyant et m'a immédiatement remémoré une phrase de prunelle dans la planche numéro 830 de Gaston Lagaffe qui donne à peu près : "Il n'y à rien que je déteste plus qu'une grosse mouche bleue qui fait Bzzzzzzzzz comme une dingue autour de moi" (mouche qui soit dit en passant était en réalité un prototype d'avion téléguidé ultra miniaturisé ). Toujours est-il que n'étant pas adepte de trans hard core destroy j'ai immédiatement mis sur pied un plan d'action machiavélique pour faire disparaître cette étrange insecte qui troublait ma quiétude. J'ai donc entrepris de la chasser à grand coup de T-shirt en direction de la fenêtre. Mais l'animale , tout à sa frénésie instinctive , semblait uniquement intéressé par le flot continue de photon déversé par le tungstène électrisé à peine voilé par l'abat jour de ma lampe de chevet. Je lui décochais donc une série de baffe qui n'était pas sans rappeler certaines scènes de "Fight Club" de David Fincher dans l'espoir un peu fou de l'envoyer directement à travers la fenêtre et d'oublier ce malheureux incident. L'animale, à peine troublé, continuait sa parade nuptiale endiablé avec cette coquille verre, persuadé d'arriver à la quintessence de son existence. C'est grace à la fumée de cigarette que réussit à la déloger, et, excité par cette traque, tout a ma folie meurtrière, je lui décochait de mon T-shirt un magnifique revers inspiré par Federer, et, tout comme lui, exultait de cette nouvelle preuve de ma suprématie, qui envoyait mon ( ma?) rivale vers un autre monde !

Ce que ma vie peut être passionnante...