J'ai pas encore vomie dans mes corn-flacks...

Il ne fait pas un temps à vomir par les fenètres mais c'est tout comme...
La rentrée, le froid, les feuilles mortes, les réformes, et les gens qui foutent le camps vers des climats plus propices.
Y'en a qui viennent, d'autres qui partent , mais on ne peut pas parler d'équilibre. Heureusement que y'a mon café clope à moi qui monte sur paris.
Même si LP103 gagne les batailles, je gagnerais la guerre! Il ne reste guère que LM110 pour me rappeller encore et toujours l'inéluctable échec qui me sert de quotidien.
En parlant d'échec , ça fait longtemps que j'ai pas touché une pièce , et je commence serieusement à me ramollir .
La rentrée . Les projets vont , viennent , et l'astronaute qui est en moi prend un sacré coup de vieux. "Et c'est tant pis , et c'est tant mieux" ce que je serait quand je serais vieux . Mieux vaut eviter de ce poser des questions , et garder l'essentiel en tête. Petite nouveauté de l'année , le reveil musical , qui à remonté mes statistiques de présence aux cours matinaux. Tant pis tant mieux aussi , if you never "stand by me" again (même si c'est vachement plus tant pis que tant mieux).
Est-ce qu'on est tous de vrais aveugles avec les idées claires ? En tout cas impossible d'arréter cette chanson... Ce qu'on est au final c'est une bande de nombriliste accapparé par nos petits problèmes ... On a ni faim ni froid , et c'est déjà ça...

Puisque que je suis au bord de la seine , je peut apprendre de la seine... _
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A mon sens ...

Ce qui nous pousse à créer. A retransmettre une part de nous, tronqué, altéré, ou plutôt modifié, par l'intermediaire d'un art. Tenter d'atteindre cette instant , cette seconde qui échappe au monde materiel.

Ce frisson qui te parcourt et reste gravé dans ta mémoire , dans tes sens , te laissant cette étrange sentiment de plenitude , pour peu à peu s'effacer devant la réalité de ta création . Devant la désillusion qui te force à constater l'imperfection de ton existance.
Il existe mille façons d'atteindre cet instant :
Les traces d'un pinceau guidé par ta main sur une feuille vierge.
Le pincement claire des cordes d'une guitare qui s'enchainent sous tes doigts dans le silence. L'harmonie du mouvement coordonnée à la justesse des sentiments et des mots d'un comédien sur scène.
La retransmission exacte d'une émotion , d'une pensée , d'une idée par l'écrit.
L'engrenage rigoureux et implacable des pensées qui s'ajustent pour résoudre une énigme.

En faites ce n'est la création finale qui compte ,la matérialisatoin d'un idéale , mais bien l'acte de la création. Une fois la représentation terminée , le comédien revient sur ses erreurs , le guitariste réentend sa fausse note , le peintre perçois les defauts de son oeuvre, le logicien regrette la perte du mystère.
Je ne pense pas que l'on crée pour entrer dans l'histoire, pour épater la galerie, ou pour gagner ça croûte. Pour être authentique , une création doit être dépourvue d'autres motifs que le besoin de création lui même.

Rester Debout !

"Y'a pas de mal à faire le bien !" n'a sans doute pas dit l'abbé pierre . Et quoi qu'on en pense , rester droit dans ses bottes malgré l'adversité n'est pas systematiquement le signe évident d'un penchant caractéristique à la bétise (quoique) . Rester fidèle à ses principes reste malgré tout une marque de courage (et bien entendue selon les principes , de stupidité) . Et, j'ajouterais que ce n'est pas parce que la majorité nous écrase , qu'elle le fait sous le poids de la verité plutôt que celui du crétinisme universelle .Tout cela pour introduire cet énoncé ,qui ne deviendra jamais célèbre au fil des sciècles, mais que je clame sans peur ni reproche (notable):
"Je sais que j'ai raison et je vous emmerde!"

Voilà , et pour tous ceux qui attendaient quelque chose de plus intelligent , de plus fort , de plus recherché ou quoi que ce soit d'autre: y'a plein d'autre blog!


et bim !

STRESS

C'est exactement ça, le Stress, quand tout va trop vite, que les choses te dépassent, quand les événements arrivent trop vite, ou n'arrivent pas .Comme des lumières qui t'agressent les yeux, un bruit strident qui se fait un peu plus fort à chaques fois que tu arrives à l'effacer de ton esprit, jusqu'à ce que tout pète... Alors tu essaies de mettre de l'ordre .Mais tu fais tout de travers. C'est comme un foutu moustique qui revient à chaque fois que tu crois l'avoir écrasé. Comme une affreuse envie de dormir, de sombrer, definitivement, sans jamais y arriver . D'habitude dans ces moments-là, je me pose, je me fume une clope . Je ne pense plus à rien, puis je reprends tout à zéro. Mais là, ça ne marche pas . Les moustiques reviennent, de plus en plus nombreux, comme des grincements de dents. Alors je stop la musique, puisque même ça, ça ne sert à rien, et j'écris . Je bafouille claviériquement, mais je continue . Ca va un peu mieux, je ne sais pas si ça va changer quelque chose, mais au moins, ça me fait une pause. j'ai le cerveau en compote à force de me poser trop de questions. Faut arreter ça, couper les moteurs, lacher les gaz.


Merci à roxanne pour sa correction consciencieuse et attentive. Si tout les logiciels de correction automatique pouvaient êtres comme elle...